Chusclan-Laudun veut y croire

Publié le 27/01/2025

Ce sera l’une des affiches des seizièmes de finale de la coupe Gard-Lozère, ce dimanche 2 février entre deux équipes de ligue. D’un côté, Chusclan-Laudun, pensionnaire de Régional 3. De l’autre, Le Grau-du-Roi, l’équipe qui n’a cessé de monter ces dernières saisons, qui évolue en R1 et qui ambitionne d’aller plus haut encore. 

En coupe Gard-Lozère, l’affiche n’est pas inédite. Lors de l’édition 2022-2023, elle avait constitué un huitième de finale et les joueurs du Gard rhodanien avaient sorti (0-0, 6 tirs au but à 5), les Maritimes qui jouaient alors en R2. C’était une saison après la belle aventure de Chusclan-Laudun en coupe de France qui s’était arrêtée au septième tour face à Nîmes Olympique. 

Aujourd’hui, la situation de l’équipe seniors du club coprésidé par Didier Marie et Olivier Delaplace est plus compliquée. « On a eu  une génération qui tenait la boutique. Mais elle évolue maintenant en vétérans et le renouvellement ne s’est pas fait comme on aurait bien voulu », constate le dernier nommé qui s’occupe plus particulièrement du secteur sportif. 

Après onze journées, elle occupe la dixième place de la poule A.

Son bilan : trois victoires, un nul et six défaites. Elle a totalement manqué son début de saison en perdant ses quatre premiers matches. Ces dernières semaines, elle avait plutôt bien réagi en battant coup sur coup Montpellier Atlas et Marguerittes. Mais ce dimanche, elle a rechuté, lourdement battue (4-2) à Saint-Jean-de-Védas, le leader qui fait cavalier seul. « De toute façon, ce n’est pas sur ce genre de match que l’on va prendre les points dont on a besoin », dit Olivier Delaplace. L’équipe n’a plus qu’un petit point d’avance sur deux autres formations gardoises qui ferment la marche, Monoblet et Marguerittes. Mais elle est à égalité de points (10) avec Vergèze, le neuvième, et n’a que trois points de retard sur Anduze, le sixième.

A l’intersaison, parce qu’il ne fournit pas un nombre suffisamment conséquent d’arbitres, Chusclan-Laudun a peu recruté. « Du coup, on est un peu en souffrance » dit encore le coprésident qui, en revanche, est élogieux envers le nouvel entraîneur, Cylien Clément, arrivé du Vaucluse à l’intersaison. « La vraie bonne recrue, c’est lui. Il fait vraiment du très bon travail, les résultats ne suivent pas mais il lui faut aussi un peu de temps pour s’acclimater », poursuit Olivier Delaplace. 

Malgré cette situation difficile, le dirigeant refuse de céder au pessimisme : « Je suis convaincu que le travail va finir par payer. » 

Cette saison le club de Chusclan-Laudun compte plus de 400 licenciés dont plus d’une centaine en féminine où il est en entente avec le club de Cavillargues dont Olivier Delaplace est d’ailleurs le vice-président. La marraine de cette section n’est autre que Sandy Toletti, l’enfant du village, qui joue actuellement au Real Madrid. « On a des équipes dans toutes les catégories. Il faut dire que l’on fait pas mal d’animations dans les écoles. En seniors, on joue encore dans le championnat à huit, mais c’est vraiment une section qui tourne bien », conclut Olivier Delaplace.

Par Mylène Legal

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