Rousson ne s’emballe pas 

Publié le 03/03/2025

Ce samedi 1er mars, pour le compte d’un match en retard comptant pour la 14e journée de Régionale 2, dans la poule A, Rousson a battu Pignan (2-1). A cette occasion, les Cévenols ont signé leur cinquième victoire consécutive qui fait d’eux des candidats crédibles à la Régionale 1 que Rousson a d’ailleurs fréquentée mais qu’il a quittée il y a trois ans lors d’un exercice durant lequel une pénalité de huit points lui avait été infligée.

Au classement, l’équipe entraînée par Julien Ritas, secondé depuis le début de saison par Thibault Evesque, possède cinq points d’avance sur Castelnau, qui compte un match en moins et que Rousson recevra le 6 avril, et six sur Aimargues où Rousson se déplacera le 8 mars, lors de la prochaine journée. « Si on fait un résultat à Aimargues, ce pourrait alors être difficile d’aller nous chercher », dit Mustapha Guiza, l’emblématique directeur sportif de ce club de 380 licenciés, en poste depuis quinze ans. Mais on n’en est pas encore là. « La montée, poursuit Mouss, ce n’est pas forcément l’objectif. Il arrivera ce qui arrivera mais si elle n’est pas là, ce ne sera pas une grosse déception. On joue avant tout le maintien. »

Si la période est faste, Mustapha Guiza n’oublie pas les deux dernières saisons, compliquées. Il n’oublie pas non plus les haut et les bas connus lors de la première partie de saison avec, notamment, trois défaites lors des quatre premières journées. « En début de saison, la mayonnaise a eu du mal à prendre. On a alors fait des réunions durant lesquelles on s’est dit les choses. Ça a fait du bien à tout le monde », dit encore le dirigeant qui loue le bon boulot fait par les deux entraîneurs et leur complémentarité ainsi que l’excellent état d’esprit du groupe « qui est sa principale force ». 

L’équilibre reste toutefois précaire. Rousson n’a pas non plus un effectif étoffé, contraignant le staff à faire appel à des jeunes joueurs évoluant en U20 et d’autres en réserve. « On est en phase de restructuration et lorsque l’on recrute, on se rend bien compte que la destination ne fait pas rêver. On n’est pas au bord de la mer », dit Mouss qui admet aussi que le championnat est très relevé. Il reste dix journées avant la fin. Rousson en jouera six à l’extérieur. 

Le club cévenol est aussi en lice en coupe Gard-Lozère dont il avait été finaliste en 2017 (défaite, 1-0 face à Mende). Cette saison, il a d’ailleurs marqué les esprits lors de ces deux premiers matches en sortant Aigues-Mortes, le double tenant qui présentait sa réserve, puis Nîmes Olympique, le recordman des victoires. En huitièmes de finale, il recevra Sumène, club de R3, le mercredi 12 mars. « C’est difficile d’avoir des objectifs dans cette coupe car on joue les matches en semaine. Notre calendrier est chargé », regrette Moustapha Guiza qui conclut :  « Mais j’attache beaucoup d’importance à cette épreuve que j’aimerais ne pas négliger. Je suis de Salindres. Gamin, je me souviens très bien que ce club avait gagné l’épreuve trois fois de suite. » Un record qui tient toujours plus de cinquante ans plus tard.

Par Mylène Legal

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