Départemental 3 : Nîmes Castanet entre équilibre et ambitions

Publié le 03/12/2025

Quatre victoires, quatre défaites, un nul en Coupe et une
présidence historique : Nîmes Castanet avance avec
constance et ambition dans ce début de saison.

Avec Nîmes Castanet, en Départemental 3, ça gagne ou ça perd. Et
jusqu’ici, les comptes sont scrupuleusement équilibrés : huit matchs,
quatre victoires, quatre défaites, et autant de buts marqués que de buts
encaissés (15). Un début de saison parfaitement symétrique.
Dimanche, grâce à un succès face à Vers, l’équipe du président Daniel
Hébrard a enchaîné une deuxième victoire consécutive. De quoi se hisser à
la quatrième place, à trois points de Vergèze. Bellegarde, toujours invaincu
et avec un match en retard, a déjà creusé un écart de six unités, tandis que
la réserve de Nîmes Chemin Bas mène elle aussi, neuf points plus loin, un
rythme soutenu. Le prochain rendez-vous est fixé au dimanche 7
décembre, avec un déplacement à Beauvoisin.

Un nul… en Coupe

Ironie du calendrier : c’est dans la compétition où un vainqueur doit
obligatoirement se dégager que Nîmes Castanet a obtenu son seul match
nul de la saison.
Sur son terrain, lors du tour de cadrage de la Coupe Gard-Lozère, le club a
tenu tête au FC Vatan, qui évolue un cran au-dessus (2-2) Une première
performance, suivie d’une deuxième avec une qualification arrachée aux
tirs au but (5-4).
Cette année, Daniel Hébrard espère voir son équipe se mêler à la lutte pour
les deux premières places. « Mais ce sera compliqué, dit-il. Il y a
Bellegarde et la réserve du Chemin Bas est vraiment très complète. »

Daniel Hébrard, 45 ans de présidence

Dans le football amateur, Daniel Hébrard est presque une institution. À 74
ans, il préside le club depuis plus de quarante ans. « 45 ans », corrige-t-il
avec une fierté qui ne se dissimule pas.
Regard vers le passé ? Il avoue volontiers être satisfait du chemin
parcouru. Mais il insiste surtout sur « la trentaine de dirigeants et
d’éducateurs » qui l’accompagnent : un travail forcément collectif, sur le
terrain comme en coulisses.

Un club formateur, bien plus qu’un club de quartier

Aujourd’hui, Nîmes Castanet compte 250 licenciés et passera bientôt la
barre des 300. L’époque des 700 licenciés reste dans la mémoire du
président, nourrie de souvenirs de joueurs passés par Nîmes Olympique,
tels que Jean-Claude Mith dans les années 1970 ou le gardien polonais
Stan Karwat dans les années 1990.
Le club a aussi vu certains de ses jeunes prendre la direction inverse, vers
le monde professionnel. Le plus emblématique reste Renaud Ripart,
preuve que Nîmes Castanet dépasse largement le statut de simple club de
quartier. Si l’équipe seniors est la vitrine, Daniel Hébrard reste attaché à
l’essence du club : la formation

Par Lucas Lescure

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