Publié le 30/09/2025

Battu 3-1 par Saint-Clément-Montferrier dimanche en Coupe de France, l’OAC encaisse sa première défaite de la saison mais reste leader invaincu de N3. Le coach Jean-Marie Pasqualetti assume et vise déjà un rebond à domicile.

Par la petite porte. Ce dimanche 28 septembre, l’OAC a quitté la Coupe de France à La Grand-Combe, battu 1-3 par Saint-Clément-Montferrier, une équipe de Régional 1, donc une division en dessous. « Le score est lourd, un peu lourd, concède Jean-Marie Pasqualetti, mais la défaite est tout à fait logique. » L’entraîneur alésien, qui alignait un groupe qu’il a pris l’habitude d’aligner depuis le début de la saison en championnat,  ne se cache pas derrière son petit doigt : « Saint-Clément a fait le match qu’il fallait et a su faire preuve d’efficacité. Nous, pour notre part, avons été maladroits et avons délivré une prestation inaboutie et insuffisante. C’était un jour sans. »

Cette sortie précoce marque la première défaite de la saison pour Alès, invaincu en championnat de Nationale 3 : trois victoires, toutes acquises à l’extérieur, et un nul à domicile qui lui valent la 1ʳᵉ place de la poule H après quatre journées.
« Lorsque le calendrier est sorti, avec deux déplacements consécutifs à Lyon La Duchère, une valeur sûre du championnat qui a déjà évolué en N2, et sur le terrain de la réserve de l’OM, on redoutait une entame compliquée », avoue Jean-Marie Pasqualetti qui ajoute : « Au bout du compte, l’équipe a su faire preuve de caractère et d’un bel état d’esprit. »

L’équipe en question a été particulièrement renouvelée lors d’une intersaison placée sour le signe du changement. Didier Bilange a cédé la présidence à Jean-Christophe Lafont, qui a confirmé l’entraîneur sur le banc. « Grâce à un staff engagé, je prends aussi beaucoup de plaisir à diriger cette équipe. On bénéficie d’un excellent cadre de travail », confie le technicien, qui est aussi directeur sportif et qui est revenu sur le banc en cours de saison dernière après la départ d’Hakim Malek.

Ces changements n’empêchent pas le club de nourrir quelques ambitions. Le coach, son staff et les dirigeants visent une remontée en N2. Mais l’entraîneur souligne « la jeunesse de l’effectif dont la moyenne d’âge est de 23 ans » : « Le groupe est en construction, encore un peu fragile, mais sa marge de progression est importante. »

Leader mais talonné par Cannet (à 1 point), Bourgoin et Beaucaire (à 2), l’OAC sait que la régularité sera décisive pour rester en haut du tableau. Samedi 4 octobre, face au FC Riviera, l’équipe espère signer sa première victoire à domicile en championnat : l’occasion idéale pour effacer l’accroc de la Coupe et prouver que l’OAC 2025-2026 a un vrai coup à jouer en N3.

Crédit Photo : REMI FAGNON pour l’OAC