Au district, l’arbitrage est entre de bonnes mains
Publié le 03/10/2023
La campagne nationale des journées de l’arbitrage La Poste a lieu cette année du 10 au 31 octobre. Des ambassadeurs de plusieurs sports collectifs ont prêté leur nom. Parmi eux, l’ancienne handballeuse nîmoise Camille Ayglon-Saurina. Sur les affiches officielles de cette édition 2023, on peut aussi reconnaître Fabio Foures Le jeune homme est un des jeunes arbitres de la fédération que compte le District Gard-Lozère.
Dans les locaux de la rue Séguier, l’arbitrage, justement, est entre de bonnes mains avec Nicolas Rainville comme conseiller technique et Claude Bouillet à la commission des arbitres.
Le premier nommé, par ailleurs adjoint aux sports à la Ville de Nîmes, officie encore sur les terrains de Ligue 2. Le second a été un ‘’sifflet’’ reconnu dans ce que l’on appelait encore la D1 dans les années 80 et 90.
Les amateurs de foot se souviennent très certainement de sa der, en 1992 au stade Vélodrome de Marseille pour un OM – Cannes. Pour la petite histoire, l’OM avait ce jour-là dit adieu à Jean-Pierre Papin et Claude Bouillet avait échangé son maillot et son sifflet contre la tunique de Basile Boli.
La passion chevillée au corps, Claude Bouillet, bénévolement, gère une centaine d’arbitres seniors sur les terrains du Gard-Lozère.
Les chiffres étaient bien supérieurs dans le passé, peut-être parce que les hommes en noir étaient bien plus considérés et respectés. « Le Covid nous a un peu fait de mal. Mais depuis, on a stabilisé les effectifs. On fournit des arbitres de la D1 à la D3. Et les clubs qui ont des réserves en D4 ont un arbitre pour le match de leur équipe réserve qui, quand leurs deux équipes jouent à domicile le même jour, fait ensuite la touche pour le match de l’équipe fanion », dit Claude Bouillet. En ce début de saison, il regrette l’arrêt de deux arbitres de D1 qui ont jeté l’éponge, meurtris des agressions dont ils ont été victimes la saison dernière. « Je précise bien, dit Claude Bouillet, que ces agressions sont exclusivement le fait de personnes extérieures au terrain. »
Avec Nicolas Rainville, Claude Bouillet travaille en étroite collaboration pour mettre les arbitres dans les meilleures conditions. « En début de saison, détaille-t-il, Nicolas prépare les arbitres en leur présentant les nouvelles directives. Ils ne peuvent pas prétendre débuter la saison tant qu’ils n’ont pas suivi cette formation. On fait aussi des stages physiques au stade Marcel-Rouvière et des stages techniques. Ce sont des formations permanentes auxquelles on est très attachés. »
Arbitrer est une véritable vocation, une passion. Les hommes en soir sont des acteurs majeurs du bon déroulement de la pratique du football sur tous les terrains de France. Au plus haut niveau national, le district Gard-Lozère n’est pas peu fier de compter trois ambassadeurs, Nicolas Rainville, donc, mais aussi Gaël Angoula et Abdelatif Kherradji.
Mr Claude Bouillet
Mr Adé Adjou