Au district, l’arbitrage se conjugue aussi au féminin

Publié le 16/10/2023

Cette année, 25 jeunes arbitres nouveaux se sont inscrits pour un stage prévu à Méjanes-le-Clap. Au programme, de la théorie et de la pratique et la possibilité, si tout se passe bien, d’être habilité à officier sur les terrains du Gard-Lozère pour les championnats jeunes. Ils pourraient ainsi rejoindre la soixantaine de jeunes arbitres qui officient des U13 au U19.

Au district, c’est Marie-Elisabeth Collavoli qui est chargée des désignations jeunes arbitres et féminines depuis 2016. Elle-même a été arbitre durant une dizaine d’années. Elle se souvient notamment  d’une finale U19 garçons  en 2014 à l’annexe des Costières. « C’était avec Lætitia Barthélemy qui officiait au centre. J’étais assistance avec Rachel Alaminos qui, hélas, n’est plus. »

Ce bénévolat lui permet de vivre autrement sa passion pour le ballon rond. « A chaque match de départemental 1 dans toutes les catégories, on désigne un arbitre, raconte-t-elle. On essaie aussi tant bien que mal d’en désigner pour les autres divisions mais ce n’est pas toujours évident. Les jeunes aiment bien jouer. Quand on leur demande aussi d’arbitrer, c’est autre chose. »

Au district, Marie-Elisabeth s’occupe aussi de l’arbitrage au féminin. Cette année, quatre jeunes filles officient en U15. Elles s’appellent Jenny André, Lucie Bène, Emma Bonfanti et Léane Tabarracci. Elles représentent respectivement les clubs de Nîmes métropole, Saint-Privtat-des-Vieux, Vergèze et Nîmes Gazélec. « Cette saison, ajoute la dirigeante, Lina El Ghalmani, qui est licenciée à Beaucaire, est montée en ligue. Elle est à la section sportive du lycée de Lunel pour se perfectionner en arbitrage. Kadidia Coulibaly, qui représente Nîmes Olympique, elle, a aussi atteint le niveau ligue en tant qu’assistante alors que Lisa Coste, qui arbitre depuis 2010, est désormais en fédérale féminine, désignée pour les matches de D2. » C’est la preuve d’une belle vitalité.

L’arbitrage féminin n’en est toutefois qu’à ses premiers pas. Mais Marie-Elisabeth ne ménage pas son temps pour susciter des vocations. « Lors de chaque rassemblement féminin, ajoute-t-elle, j’évoque bien évidemment la question de l’arbitrage pour essayer de susciter des vocations. » Quand son emploi du temps le lui permet, elle se rend aussi sur les terrains où des arbitres féminines ont été désignées. Une manière de les accompagner, de les conseiller aussi et de veiller à ce que tout se passe bien.

« Aujourd’hui, on manque encore un peu d’arbitres chez les jeunes » constate la dirigeante dont l’inlassable travail sert en tout cas la cause du foot et devrait sans aucun doute porter ses fruits.

Légende de la photo : 

Marie-Elisabeth Collavoli avec des jeunes arbitres féminines et des membres du district.

Par Mylène Legal

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