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Rien ne résiste à Redessan dans le championnat de départemental 2. Après six journées, l’OCR survole la poule B. On est presque au premier tiers de l’exercice puisque six des vingt-deux journées se sont déroulées et Redessan fait la course en tête avec six victoires, vingt-deux buts marqués pour quatre, seulement, encaissés. Dans tous les championnats du district, une seule équipe a fait aussi bien en six rencontres : la réserve du Vigan dans la poule A de départemental 4. 

Dernière victime en date, le FC Vatan, nettement dominé dimanche (3-0) alors qu’il se présentait en dauphin au stade Gérard-Moni où les hommes du président Mohamed Azzimani ont inscrit dix-sept de leurs vingt-deux buts. Rousson, désormais deuxième, est à cinq points ; Langlade et Vatan à huit ; Marguerittes, le prochain adversaire à neuf.

« On n’avait pas encore affronté des équipes du haut de tableau et le match face à Vatan était un test. Et c’est le match le plus difficile que nous avons joué depuis le début de la saison », dit Mohamed Azzimani qui ne cache pas les ambitions pour son équipe première : la D1 que le club a quitté en 2022. « C’était à l’issue de ma première année de présidence. Lors de la dernière journée, on jouait face à Poulx. Celui qui perdait descendait. On a perdu. J’avoue que j’ai aussi fait des mauvais choix cette saison », plaide le président.

Celui fait en début de saison qui a consisté à confier l’équipe à Tagro Baléghué semble, en revanche, être bon. « Lors de la saison dernière, notre entraîneur, Yohan Dayre, nous avait dit qu’il ne pouvait continuer en tant que numéro 1 en raison de ses obligation professionnelles », raconte Mohamed Azzimani qui ajoute : « Il acceptait, en revanche, d’être adjoint. On a alors discuté avec Tagro qui était à Aigues-Mortes. » Redessan a aussi été inspiré dans son recrutement en enrôlant notamment Salim Chaoui. « Il est natif de Redessan. La saison dernière, avec Manduel, il nous avait mis un triplé », se souvient le président. Est également arrivé en provenance de Beaucaire Sami Akrour qui, non content de continuer à marquer des buts, est aussi un des adjoints de Tagro Balaghué. Dans cette réussite, le président Azzimani souligne aussi le rôle de Fouad Lakhouaja, le coordinateur sportif. « Il est au club depuis plus longtemps que moi », dit encore Mohamed Azzimani qui préside un club de plus de 200 licenciés. 

Eliminé de la coupe de France par Anduze, de la coupe Occitanie par Val de Cèze, Redessan mise tout sur le championnat. C’est sa troisième saison de suite en D2. Le président aimerait que ce soit la dernière. « On a très envie de retourner en D1 et pourquoi pas plus haut encore à plus ou moins long terme en tâchant toujours de garder cet esprit de club de village. » Pour le moment, tous les voyants sont au vert. 

Notre assemblée générale aura lieu le samedi 23 novembre 2024 à 09H30 à

Hôtel CSuites

Parc Hôtelier Ville Active

152 Rue Claude Nicolas Ledoux

30900 Nîmes

Vous trouverez en pièce jointe les éléments nécessaires à votre information :

• La convocation
• L’ordre du jour
• Le mandat pouvoir à remplir en cas d’absence du Président
• Les propositions de modifications des textes du District

Vous recevrez Mercredi 13 Novembre au plus tard les éléments suivants :

• Le Bilan comptable 2023/2024
• Le Compte de Résultat 2023/2024

Voici la marche à suivre pour les Présidents de clubs :

En cas de présence à l’Assemblée Générale :

• Remplir le formulaire en ligne via le lien ci-après afin de valider votre participation à l’Assemblée et votre présence ou non au repas (Date limite : 18 novembre 2024 ) : https://forms.office.com/Pages/ResponsePage.aspx?id=nOGQo_JLgkitFUn1Nq-sMc2iaXCzcbRFp065y4uc9thURDU4Tk0xS1FUWVFFTFM1Q0xJVkc0OEZJNy4u

En cas d’absence à l’Assemblée Générale et de représentation par un membre du club ou par un autre club du District :

• Remplir le mandat pouvoir que vous trouverez joint à ce mail.
• Remplir le formulaire en ligne en cliquant sur le lien suivant : https://forms.office.com/Pages/ResponsePage.aspx?id=nOGQo_JLgkitFUn1Nq-sMc2iaXCzcbRFp065y4uc9thURDU4Tk0xS1FUWVFFTFM1Q0xJVkc0OEZJNy4u

IMPORTANT :

• La réservation pour le déjeuner est OBLIGATOIRE pour pouvoir y prendre part après l’Assemblée Générale.
• Les mandats pouvoirs à remplir pour les clubs absents sont à transmettre obligatoirement au plus tard le 18 novembre 2024.
• L’accès à la salle de réunion se fait à partir de 08:30 et l’Assemblée Générale démarrera à 09:30
• Le Président du club ou le membre du club présent devra être muni d’une pièce d’identité en cours de validité afin de pouvoir prendre part au vote.

La route des championnats d’Europe passe par Nîmes pour l’équipe de France féminine de la police. Celle-ci sera, en effet, en stage dans la préfecture du Gard du 5 au 8 novembre. A son programme, notamment,  des entraînements mais aussi des matches amicaux contre la formation de Nîmes foot féminin.

Le premier aura lieu ce mercredi 6 novembre, à 19 h 30, au stade Marcel-Rouvière. Le second se déroulera dès le lendemain, le jeudi 7 novembre, à 20 h, au stade Jean-Bouin. La sélection nationale ira aussi à la rencontre des des jeunes joueuses des clubs de football locaux. Cela se matérialisera par une photo souvenir qui sera prise le mercredi 6, à 14 h 30 sur le parvis des arènes de Nîmes. Après cette séance photo, tout le monde se retrouvera en mairie de Nîmes pour un temps d’échange sur le sport féminin en général et d’autres sujets. Ce sera l’occasion, pour  ces fonctionnaires de police, qui ont le privilège de pratiquer leur sport favori tout en assurant la sécurité des personnes et des biens au quotidien, de partager leur expérience avec ces jeunes. 

Les joueuses qui composent cette sélection travaillent un peu partout en France dans des services divers et variés qui vont de la brigade anti-criminalité aux CRS en passant par la police de l’air et des frontières. Les jeunes joueuses fréquentant les écoles de police, dont celle de Nîmes, n’ont, en revanche, pas été libérées pour des raisons de services. « Une éventuelle blessure pourrait retarder leur scolarité », explique Michael Goncalves. Lui-même instructeur dans une école de police à Lyon, il est le directeur technique national et le sélectionneur des équipes de France féminine et masculine.  S’il a choisi Nîmes, c’est parce qu’il connaît Hervé Peredes, un policier nîmois avec qui il a joué par le passé et parce que la région Occitanie n’avait jamais été visitée par la sélection. « On est allé un peu partout en France mais jamais en Occitanie. Or, l’équipe de France appartient à tout le monde », dit le sélectionneur qui compte dans ses rangs Manon Mauguin qui, par le passé, a porté les couleurs de Nîmes.

Actuellement, le niveau de l’équipe de France se situe au niveau de la D3. « Ces dernières années, il a un peu baissé », constate Michel Goncalves. Mais ça ne l’empêchera pas d’avoir des ambitions. Par le passé, l’équipe de France a pris à deux reprises la deuxième place de l’Euro mais elle a fini quatrième lors de la dernière édition. « On aura clairement pour objectif de décrocher une médaille », annonce d’ailleurs le sélectionneur.

La compétition européenne aura lieu en juin 2025 en Allemagne. Elle réunira huit équipes dont les Bleues, donc, mais aussi le pays organisateur, la Norvège, l’Autriche et les Pays-Bas. Il faudra attendre les matches de qualifications pour connaître les autres nations et les adversaires des Françaises. 

Sélectionneur de l’équipe masculine, dont le niveau est celui du National 3, Michael Goncalves va aussi mettre en place des rassemblements pour la constitution d’un groupe qui, pour sa part, participera aussi au championnat d’Europe mais en 2027 en Bulgarie. 

L’équipe de France et son sélectionneur, Michael Goncalves, troisième en partant de la gauche. 

La coupe de France, son charme, ses belles histoires et ses exploits. En parlant d’exploit, le Stade beaucairois en a réalisé un beau et écrit, par la même occasion, une des plus belles pages de son histoire dans la plus populaire épreuve du foot français.

Ce samedi 26 octobre, pour le compte du 6e tour, les pensionnaires de National 3 ont sorti Nîmes Olympique, qui joue deux divisions plus haut en National, sur le score de 3 buts à 2. Pour les Crocos, décidément plongés dans un triste anonymat ces dernières saisons alors qu’ils étaient encore en Ligue 1 il y a quatre ans, cette coupe, après une entrée en matière réussie à Aimargues, s’est résumée à une coupe Gard-Lozère dont ils n’auront passé qu’un tour.

Après un quart d’heure de jeu, on ne donnait pourtant pas cher des chances des Beaucairois, menés 2 à 0. En temps normal, le plus petit des deux, assommés d’entrée chez lui, se relève rarement. Mais c’était sans compter sur leurs capacités de réaction. En 53 minutes, de la 21e à la 74e, ils ont totalement renversé le cours du match pour filer au septième tour. « J’ai vécu des moments marquants en tant que président, la montée en National 3 par exemple qui a été très forte émotionnellement. Mais celui-ci est sans doute le plus historique parce qu’on n’avait jamais battu Nîmes Olympique », dit Xavier Mouret qui, regrette par ailleurs, les péripéties vécues avant cette rencontre et la décision préfectorale d’interdire l’accès à la seule tribune du stade Schneider alors qu’avaient déjà pris place le public. « On est en grosse difficulté dans les infrastructures. Des mises aux normes s’imposent », précise le président qui espère être enfin entendu par la Ville.

En 2018, Beaucaire avait atteint le huitième tour. C’est son plus beau parcours dans l’histoire du club. Il est à une victoire de faire aussi bien. « C’est clairement un des objectifs de cette fin d’année », dit encore Xavier Mouret qui caresse même le rêve d’atteindre les 32e de finale marquée par l’entrée en lice des clubs de Ligue 1.

En attendant, retour au championnat pour le club gardois qui, à l’intersaison, a renouvelé son effectif à 80 % et constitué un groupe « jeune et insouciant » comme le dit Xavier Mouret, mais qui ne manque pas de caractère. L’équipe entraînée par Sofiane Carletta a d’ailleurs su trouver le bon rythme avec deux victoires, deux nuls et une défaite. Avec un match en retard, à disputer à la maison face à Porto Vecchio, Beaucaire est neuvième. « Dans cette compétition, l’objectif reste le maintien. Je n’oublie pas qu’il va descendre quatre équipes en raison du passage de 12 à 8 poules de N3 la saison prochaine », prévient le président qui s’attend à un retour sur terre un peu compliqué après l’exploit en coupe. Il en aura un aperçu ce samedi 2 novembre. Pour le compte de la septième journée, les Gardois vont défier Rousset, un cadre invaincu de cette poule de N3.

Quatre matches, quatre victoires et la première place de la poule A de Régional 1 : Le Grau-du-Roi a pris un départ canon en championnat et laisse à personne le soin de faire la course en tête en ce début de saison. Une manière de montrer qu’il y a pour l’heure un patron dans cette épreuve et qu’il s’agit bien du club maritime.

Après avoir battu Lunel, Canet et Saint-Estève-Perpignan, les Graulens ont frappé un grand coup, ce dimanche 20 octobre en allant gagner le derby à Vauvert (2-4).
Ces derniers temps, le club présidé par Grégory Mézy avait pris l’habitude de monter chaque saison. Il a fait une entorse à la règle la saison dernière comme pour souffler un peu et prendre ses marques dans l’élite des championnats régionaux. Mais à ce rythme, il pourrait renouer avec ses bonnes habitudes même si la route est longue et que vingt- deux journées restent à disputer. Il jouera d’ailleurs la prochaine le samedi 2 novembre à la maison face à Mende. Pas d’emballement toutefois chez le président. « Quand je démarre une compétition, c’est toujours pour la gagner. Mais l’objectif n’est pas la montée. Même si on finit premier, on n’en est pas assuré puisqu’il y a aura un barrage contre le premier de la poule B. La saison dernière, on avait fini quatrième. Là, on espère faire mieux », dit Grégory Mézy qui, à l’intersaison, a fait le pari de confier son équipe à un duo certes talentueux mais inexpérimenté. Il est composé de Morgan Marion et Sébastien Peredes. La saison dernière, le premier nommé était l’entraîneur de Vergèze en R3. « Ça va sans doute donner raison à ceux qui disent que le président du Grau-du-Roi est un peu fou, mais je le sentais comme ça », dit le président qui a par ailleurs

recruté dix joueurs pour combler les dix départs de l’intersaison. Grégory Mézy loue les qualités morales de son groupe : « A Vauvert, par exemple, on mène 2-0, Vauvert revient à deux partout et on gagne 4-2. La saison dernière, c’est le genre de matches que l’on n’aurait sans doute pas gagné. C’est la preuve que l’équipe ne lâche rien et qu’elle est capable d’aller chercher cette réussite dont on n’a pas manqué depuis le début de la saison. Huit victoires en huit matchs dans deux compétitions, c’est tout sauf du hasard. On n’est peut-être pas les mieux armés sur le papier, mais l’équipe a quelque chose. En tout cas, je suis content du travail fait. C’est prometteur. »
Rien n’arrête donc le Grau-du-Roi en championnat. Rien n’arrête Le Grau-du-Roi en coupe de France, pas même les tirs au but qui lui ont été favorables à deux reprises lors des quatre tours qu’il a déjà joués. Après une entrée en matière sans concession à Bagnols-Escanaux (2-7), les tirs au but, donc, lui ont sorti au deuxième tour à la maison face à Montpellier Atlas Paillade puis au tour suivant face à Fabrègues, après quoi les Gardois sont allés s’imposer à Perpignan.
Les voilà donc en lice au 6e tour. A cette occasion, le week- end prochain, ils recevront Béziers, pensionnaire également de Régional 1 et qui occupe la onzième place dans la poule que domine Le Grau-du-Roi. « Faire un parcours en coupe, c’est aussi un de nos objectifs, dit encore le président. Être au sixième tour est déjà un beau parcours mais en jouant ce tour à la maison, ce qui nous est arrivé qu’une seule fois en quatre matches déjà joués dans cette épreuve, on se dit qu’il y a une opportunité de faire plus encore. »