Saint-Christol-lez-Alès, la coupe André-Granier en tête

C’est ce jeudi 13 mars, dans les locaux d’Objectif Gard à Nîmes, qu’aura lieu le tirage au sort des quarts de finale de la coupe André-Granier. « On espère jouer à la maison », dit Xavier Chambeu, vice-président de Saint-Christol-lez-Alès. Il faut dire qu’en trois tours, l’équipe cévenole, qui évolue en Départementale 2, n’a joué qu’une seule fois sur son terrain. C’était pour le compte du deuxième tour, qu’elle avait nettement remporté face à Vézénobres (6-2). Pour son entrée en lice dans cette compétition, elle s’était imposée à Gallician (3-4). Et lors du dernier tour, elle a bousculé la hiérarchie en allant gagner à Val de Cèze, pensionnaire de D1 et tenant du titre (0-1). Une victoire qui a aiguisé l’appétit du dirigeant cévenol. « Cette coupe, c’est devenu un objectif. » 

Saint-Christol-lez-Alès a déjà remporté cette épreuve. C’était en 2002 pour la troisième édition. A cette époque, l’équipe était entraînée par le regretté José Carrascosa, disparu en 2013 et avec lequel l’ASCC avait été finaliste de la coupe Gard-Lozère en 2005 et avait accédé aux championnats régionaux.

Aujourd’hui, l’équipe est en D2. Elle a fini les derniers exercices aux quatrième et troisième place. Jamais très loin. « Chaque année, on joue les premiers rôles », dit encore le vice-président. Retrouver les sommets des championnats du Gard-Lozère reste un objectif. Mais ce ne sera sans doute pas pour cette saison. 

Après quatorze journées, elle pointe à la sixième place avec 21 points. Elle est à quinze longueurs du leader Fourques, mais elle compte deux matches en retard qu’elle jouera à domicile face à Théziers et Aimargues. Ce dimanche, la rencontre face aux Aimarguois n’a pas excédé les dix minutes. L’arbitre a renvoyé tout le monde aux vestiaires à cause des fortes pluies. 

« On a beaucoup de jeunes joueurs du cru, mais on manque de joueurs d’expérience qui pourraient nous apporter une certaine stabilité. Du coup, on est assez irrégulier. C’est très difficile de recruter. Mais il nous manque pourtant pas grand-chose pour franchir un cap », regrette Xavier Chambeu. La particularité de l’équipe entraînée par Selim Guemarch, c’est qu’elle n’a pas concédé le moindre match nul. Elle a enchaîné les séries victorieuses et les défaites avec une régularité étonnante. 

Avec ses deux matches en retard, il reste dix rencontres de championnat à Saint-Christol. Elle en jouera autant à la maison, dont le leader Fourques, qu’à l’extérieur. « Ça va être quand même très compliqué », dit le vice-président qui reporte donc tous ses espoirs sur la coupe André-Granier :  « Il nous reste deux matches pour aller en finale. Ce serait bien pour le prestige du club. »

Rousson ne s’emballe pas 

Ce samedi 1er mars, pour le compte d’un match en retard comptant pour la 14e journée de Régionale 2, dans la poule A, Rousson a battu Pignan (2-1). A cette occasion, les Cévenols ont signé leur cinquième victoire consécutive qui fait d’eux des candidats crédibles à la Régionale 1 que Rousson a d’ailleurs fréquentée mais qu’il a quittée il y a trois ans lors d’un exercice durant lequel une pénalité de huit points lui avait été infligée.

Au classement, l’équipe entraînée par Julien Ritas, secondé depuis le début de saison par Thibault Evesque, possède cinq points d’avance sur Castelnau, qui compte un match en moins et que Rousson recevra le 6 avril, et six sur Aimargues où Rousson se déplacera le 8 mars, lors de la prochaine journée. « Si on fait un résultat à Aimargues, ce pourrait alors être difficile d’aller nous chercher », dit Mustapha Guiza, l’emblématique directeur sportif de ce club de 380 licenciés, en poste depuis quinze ans. Mais on n’en est pas encore là. « La montée, poursuit Mouss, ce n’est pas forcément l’objectif. Il arrivera ce qui arrivera mais si elle n’est pas là, ce ne sera pas une grosse déception. On joue avant tout le maintien. »

Si la période est faste, Mustapha Guiza n’oublie pas les deux dernières saisons, compliquées. Il n’oublie pas non plus les haut et les bas connus lors de la première partie de saison avec, notamment, trois défaites lors des quatre premières journées. « En début de saison, la mayonnaise a eu du mal à prendre. On a alors fait des réunions durant lesquelles on s’est dit les choses. Ça a fait du bien à tout le monde », dit encore le dirigeant qui loue le bon boulot fait par les deux entraîneurs et leur complémentarité ainsi que l’excellent état d’esprit du groupe « qui est sa principale force ». 

L’équilibre reste toutefois précaire. Rousson n’a pas non plus un effectif étoffé, contraignant le staff à faire appel à des jeunes joueurs évoluant en U20 et d’autres en réserve. « On est en phase de restructuration et lorsque l’on recrute, on se rend bien compte que la destination ne fait pas rêver. On n’est pas au bord de la mer », dit Mouss qui admet aussi que le championnat est très relevé. Il reste dix journées avant la fin. Rousson en jouera six à l’extérieur. 

Le club cévenol est aussi en lice en coupe Gard-Lozère dont il avait été finaliste en 2017 (défaite, 1-0 face à Mende). Cette saison, il a d’ailleurs marqué les esprits lors de ces deux premiers matches en sortant Aigues-Mortes, le double tenant qui présentait sa réserve, puis Nîmes Olympique, le recordman des victoires. En huitièmes de finale, il recevra Sumène, club de R3, le mercredi 12 mars. « C’est difficile d’avoir des objectifs dans cette coupe car on joue les matches en semaine. Notre calendrier est chargé », regrette Moustapha Guiza qui conclut :  « Mais j’attache beaucoup d’importance à cette épreuve que j’aimerais ne pas négliger. Je suis de Salindres. Gamin, je me souviens très bien que ce club avait gagné l’épreuve trois fois de suite. » Un record qui tient toujours plus de cinquante ans plus tard.

Coupe Gard-Lozère : les huitièmes de finale à la loupe 

C’est le jeudi 20 février que s’est tenu, au siège du district, le tirage au sort des huitièmes de finale de la coupe Gard-Lozère. Les rencontres doivent normalement se jouer le week-end des 1er et 2 mars, mais des matches en retard de championnat et des matches de coupe d’Occitanie étant aussi programmés, toutes les rencontres ne sont pas encore fixées. Regardons-les néanmoins dans le détail. 

ROUSSON (R2) – SUMENE (R3) : Rousson est une des équipes en forme dans cette édition 2024-2025 de la coupe Gard-Lozère. Dès son entrée en lice, elle a sorti Aigues-Mortes, le double tenant qui avait, il est vrai, présenté sa réserve. En 16e de finale, elle a fait encore plus fort en sortant la réserve de Nîmes Olympique, vainqueur à dix reprises de l’épreuve. Les Cévenols arrivent donc lancés pour ce derby qu’ils joueront à la maison face à une équipe de Sumène qui évolue une division en-dessous et qui jouera pour la troisième fois de suite à l’extérieur. 

Rousson a successivement éliminé Aigues-Mortes (2-2, 2 tab à 3) et Nîmes Olympique. Pour sa part, Sumène a sorti Gaujac (2-8) et Nîmes Soleil Levant (2-2, 2 tab à 4).

BAGNOLS ESCANAUX (D2) – CAISSARGUES (D2) : c’est le seul match qui opposera deux équipes d’un même niveau, deux équipes qui se connaissent d’ailleurs puisqu’elles sont dans la même poule en championnat. A l’aller, sur son terrain, Caissargues l’avait emporté (4-2). Et le match retour aura lieu une semaine seulement après ce tour de coupe. 

Les Bagnolais auront la chance de recevoir pour la troisième fois en quatre tours. Ce sera le premier déplacement pour les Caissarguais qui, pour leur part, n’ont concédé qu’un but en trois tours.

Bagnols Escanaux a successivement éliminé Saint-Christol-lez-Alès (6-1), Saint-Privat-des-Vieux (0-1) et Fourques (2-1). Caissargues a sorti Le Collet de Dèze (4-1), Milhaud (2-0) et Marguerittes (1-0).

ANDUZE (R3) – AIMARGUES (R2) : une seule division sépare les deux équipes. Sur son terrain, Anduze aura ainsi un bon coup à jouer. Méfiance toutefois. Aimargues est une des équipes en forme du championnat de Régionale 2. Elle joue même les premiers rôles avec Rousson. Et elle a la particularité de marquer beaucoup de buts en coupe Gard-Lozère, précisément neuf en deux tours. 

Anduze a successivement éliminé Nîmes-Pissevin (2-1) et Barjac (1-4). Aimargues a sorti Calvisson (2-6) et Vergèze (3-1).

BEAUCAIRE II (R3) – VAUVERT (R1) : de par son statut d’équipe de R1, Vauvert fait figure de favori dans cette coupe. Elle a toutefois connu toutes les peines du monde, au tour précédent, pour venir à bout de Moussac. La difficulté va monter de plusieurs crans avec un déplacement sur le terrain de la réserve de Beaucaire, pensionnaire de R3. Un test pour les Vauverdois.

Beaucaire a successivement éliminé Nîmes Mas de Mingue (3-3, 3 tab à 5) et Saint-Laurent-des-Arbres (0-4). Vauvert à sorti Quissac (0-4) et Moussac (1-1, 2 tab à 4). 

BAGARD (D4) – UZÈS (R2) : trois tours joués et trois fois la hiérarchie bousculée par Bagard, l’équipe surprise de cette édition. Il y a eu deux équipes de D3, Saint-Hilaire de la Jasse pour commencer et Saint-Hippolyte en 16e. Il y a eu surtout la réserve d’Alès. Cette fois, c’est une R2, en l’occurrence Uzès que Bagard reçoit. Prudence pour les Ducaux.

Bagard a successivement éliminé Saint-Hilaire-de-la-Jasse (2-2, 2 tab à 4), Alès (1-0) et Saint-Hippolyte-du-Fort (3-2). Uzès a sorti l’Entente Rhône Gardon (0-5) et Bagnols-Pont (2-1).

REDESSAN (D2) – LE GRAU DU ROI (R1) : quatre divisions d’écart. La marche est haute pour Redessan qui accueille Le Grau, un des favoris pour la victoire finale. A en juger par les performances réalisées par les deux équipes, on attend des buts pour ce match. Redessan en a inscrit quatorze en trois tours ; Le Grau-du-Roi dix en deux matches. 

Redessan a successivement éliminé Aff five académie (0-6), Théziers (4-0) et Uchaud (4-1). Le Grau-du-Roi a sorti Cabassut (1-4) et Chusclan-Laudun (6-1).

LE VIGAN (D2) – BELLEGARDE (D3) : quel est le point commun entre Le Vigan et Bellegarde? Les deux équipes savent ce que bousculer la hiérarchie veut dire. Le Vigan l’a fait lors du dernier tour face à Monoblet (R3). Bellegarde n’a fait que ça depuis le tour de cadrage. Elle vient de bouter hors de la coupe deux pensionnaires de D1. Et pour son entrée en lice, c’est un club de D2, sur son terrain, qui avait subi sa loi. Voilà les Viganais prévenus. 

Le Vigan a successivement éliminé Nîmes cheminots (1-5), le FC Vatan (1-1, 3 tab à 2), Monoblet (3-1). Bellegarde a sorti Vézénobres (1-4), Générac (5-4) et Bessèges (3-1). 

La dernière rencontre opposera l’EFC Saint-Gilles (D4) ou La Grand Combe (D1), après décision de la commission de discipline, à Nîmes Chemin bas (R2).

Formations CFI Foot à 11 U14-U19

Pour votre information et rappel, afin de répondre aux obligations d’encadrement en vigueurs et futures, dans les compétitions de D1 jeunes et Seniors à 11, je vous informe qu’un CFI U14/U19 est programmé les vendredis 28 février et 14 mars 2025 sur les installations du club de l’ES PAYS D’UZES (stade PAUTEX).

 

Pour que cette formation puisse être maintenue, il faut un minimum de 15 candidats-tes afin de dispenser les séquences pédagogiques de terrain, merci donc de bien vouloir diffuser cette information à vos responsables d’équipes !

 

Vous trouverez également en pièce jointe, le tableau récapitulatif de l’ensemble des formations (CFI) programmées dans le 1er semestre 2025.

 

 

NB : Toute inscription se fait informatiquement ou en contacter la Ligue de Football d’Occitanie

 

Cordialement

Uzès en phase de transition

Six victoires, trois nuls, six défaites dont deux consécutives, 33 buts pour, 28 contre : c’est le bilan d’Uzès dans la poule A de Régionale 2 dont il occupe la sixième place à onze journées de la fin de l’exercice. 

La saison dernière, l’équipe évoluait encore en Régionale 1. Elle a lutté jusqu’au bout mais n’a pu éviter la relégation. Arrivés en cours de route dans l’espoir de sauver l’équipe, Stéphane Saurat et Philippe Morel n’ont pas prolongé leur bail. C’est André Basile qui a été appelé par le président Ahmed Maharzi. Si les deux hommes n’ont jamais joué ensemble, ils se connaissent. Et André Basile, dont l’expérience d’entraîneur de clubs régionaux est immense, connaît aussi bien la maison ducale pour l’avoir fréquentée il y a quelques années. 

 

« Cette année, annonce-t-il au lendemain d’une défaite à Sète (2-1), l’objectif, c’est vraiment le maintien. En début de saison, on avait six mutés, mais pour une erreur administrative, on a dû s’en séparer de deux. Du coup, on a un effectif très limité en nombre. Et comme pour la réserve, c’est juste aussi, j’ai, par exemple, dû faire appel à un moins de 17 ans pour faire partie du groupe que j’ai constitué pour aller à Sète. C’est une équipe très jeune mais qui va emmagasiner de l’expérience. »

Depuis le début de la saison, Uzès alterne le bon et le moins bon. Le bon, ce sont, par exemple, les quatre victoires acquises entre les troisième et septième journées. Le moins bon, ce sont les deux défaites consécutives qui ont suivi et cette série en cours. « Notre manque d’expérience explique en partie cette irrégularité. L’équipe est en phase de transition. Il est important de passer sans encombre cette saison. Les jeunes auront pris de l’expérience, on pourra se renforcer et tenir alors un autre discours », insiste André Basile

 

A quatre points seulement du leader Rousson, qui compte un match en moins, Uzès n’est pas si mal placé que ça. Mais l’entraîneur rappelle la densité de ce championnat. « C’est presque une R1, s’exclame-t-il. C’est une compétition très homogène où le dernier peut battre le premier. » De Rousson, le leader avec 25 points, à Sète, le dixième avec 19 unités, ce sont dix équipes qui sont en six points. Uzès s’apprête à enchaîner deux matches face à des équipes supérieurement classées : l’équipe ducale accueillera Lattes (3e) ce samedi 22 février et ira à Castelnau (4e), le 8 mars avant d’aller défier Montferrier, l’avant-dernier, le samedi suivant. Elle jouera aussi d’ici-là les huitièmes de finale de la coupe Gard-Lozère dont elle est, après sa victoire face à Bagnols-Pont en seizièmes de finale (2-1), une des équipes qui peut viser la victoire. « Rester en course dans cette coupe nous permet d’enchaîner les matches. C’est une bonne chose », dit encore André Basile qui prévient toutefois : « Le championnat reste la priorité. »  

Compétitions : Minute de silence

Le District Gard Lozère invite tous les clubs à observer une minute de silence sur les rencontres des championnats départementaux qui se dérouleront le samedi 15 et le dimanche 16 février 2025 en hommage à Mr. Jean-Marie ROUFFIAC, qui nous a quitté la semaine dernière.

 

Ancien président de la commission des championnats séniors, membre de commission durant plus de deux décennies, et vice-président du District sous la dernière mandature de Mr. Anjolras, Mr. Jean-Marie ROUFFIAC était une figure du football dans notre département, pour lequel il aura tout donné.

 

Le District Gard Lozère demande à tous les officiels désignés sur les rencontres de bien vouloir faire respecter cet hommage.

Carnet noir : Mr. Jean-Marie Rouffiac

Le Président du District de Football du Gard-Lozère, Monsieur Fernand D’Anna, les membres du Comité de Direction, l’ensemble du personnel, ont la douleur de vous faire part du décès de Mr. Jean-Marie ROUFFIAC, ancien membre de commissions départementales et vice-président du District sous la dernière mandature de Mr. Francis Anjolras.

 

Mr. Jean-Marie Rouffiac, 84 ans, s’en est allé ses dernières heures. Il était une figure du football dans notre département, notamment grâce à son implication dans de nombreuses commissions, dont la commission des championnats séniors pendant presque 20 ans, où il fut membre puis président.

Dans ces moments douloureux, nous adressons nos sincères condoléances, toutes nos marques de sympathie et notre soutien à la famille de Jean-Marie, et à ses proches.

 

Les obsèques auront lieu le vendredi 14 février à 14h30 à Nîmes à la Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor, située place aux herbes. 

La belle histoire du FC Tavel

Le dimanche 2 février, Tavel a réalisé une des performances du deuxième tour de la coupe André-Granier. L’équipe, qui évolue en Départemental 4 a nettement battu Salindres (3-0) qui joue une division plus haut. « Et en coupe Gard-Lozère, quelques semaines plus tôt, on avait longtemps tenu tête à Monoblet qui joue pourtant en R3 en craquant dans les dernières minutes. A la fin du match, le président de Monoblet était venu nous voir dans le vestiaire pour nous dire qu’on ne resterait pas longtemps en D4 », précise Samuel Jimenez, le président.

Ce résultat face à Salindres et cette prestation face à Monoblet confirment la dynamique du club du Gard rhodanien qui brille aussi en championnat. Au rythme qui est le sien, l’équipe du Gard Rhodanien pourrait effectivement aller voir plus haut et très vite. Après dix journées de championnat, elle est coleader de la poule C de D4 à égalité de points avec Vers, le leader qui a toutefois un match en retard et qui est la seule équipe, à ce jour,  à avoir dominé Tavel en championnat. C’était lors de la toute première journée. « On n’était pas encore au complet et loin d’être prêt », dit encore le président. Le match suivant, Tavel a été pénalisé d’un point après des incidents face à l’entente Rhône Gardon.

Lors des retrouvailles avec cette équipe, ce dimanche 9 février, le match s’est bien passé. Et la victoire des Tavellois a été nette et sans bavure (4-1). A cette occasion, l’équipe entraînée par Momo Jabri a signé sa huitième victoire consécutive. Durant cette série qui n’en finit pas, elle a inscrit 39 de ses 40 buts. 

L’histoire de cette équipe n’est pas commune. Au début de saison, après avoir pris la présidence du club dont il a participé à la création il y a quatre ans, Samuel Jimenez était fort dépourvu avec un gardien, un attaquant et lui-même au poste de libéro et de capitaine. La suite ? Il la raconte : « J’ai entendu parler d’associations à Avignon qui s’occupaient de l’insertion de réfugiés. Ils faisaient des matches de foot entre eux. Je suis allé les voir jouer. Je cherchais des gars motivés et respectueux des règles du football pour reconstituer un groupe. Ils l’étaient tous. Au départ, plus d’une vingtaine ont participé à des matches amicaux que j’ai organisés. On en a joué une douzaine, on n’en a pas perdu un seul. Je n’ai pu en garder que dix-sept. Ce sont des Guinéens, des Congolais, des Sénégalais dont les histoires ne sont pas communes. Ils sont venus en Europe dans l’espoir d’une vie meilleure  et dans des conditions souvent éprouvantes. » 

Samuel Jimenez raconte que l’accueil au club et au stade lors des matches à domicile a été bon : « Ce sont vraiment de chouettes gars qui ont un super état d’esprit et des qualités athlétiques indéniables. » Aujourd’hui, Samuel Jimenez ne regrette pas l’idée qu’il a eue. « Tout en composant un nouveau groupe, dit-il, on donne à des gars qui bossent ou suivent encore leurs études l’opportunité de pratiquer un sport qu’ils aiment. On joue ainsi un vrai rôle social. » 

A huit journées de la fin du championnat, le président de Tavel ne fait pas mystère de ses intentions : « L’objectif numéro 1 est la montée en D3. L’autre est d’aller jusqu’au bout en coupe André-Granier. » 

 

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