Aimargues, la coupe Gard-Lozère à la maison et la fête au village

58 ans après, Aimargues retrouve les sommets. Le jeudi 29 mai, à Redessan, le Stade Olympique Aimarguois (SOA) a conquis la Coupe Gard-Lozère 2024-2025 en s’imposant 1-0 face à Uzès. Un sacre historique entre deux formations de Régionale 2, dans une ambiance de fête portée par tout un village.
« C’est une fierté immense, pour le club comme pour Aimargues. Il y avait 150 supporters venus à Redessan, les commerçants avaient décoré leurs vitrines en vert. On a senti un véritable engouement populaire autour de cette finale », raconte Francis Lamazère, président du club, encore ému quelques jours après le triomphe. Une émotion partagée par le maire Jean-Paul Franc, qui n’a pas boudé son plaisir en soulevant la coupe.
Pas de champagne ni de strass après la finale, mais une soirée conviviale comme le football amateur les aime : grillades, rosé et sourires au stade Dupont, théâtre habituel des exploits aimarguois. « On a fait simple, mais c’était du bonheur pur », glisse Lamazère. Les grandes festivités sont prévues pour le deuxième dimanche de juillet, lors de la fête du village. Le club prévoit une parade digne des plus grands. « Comme le PSG après la Ligue des Champions… mais en mieux, et sans débordement ! », plaisante le président.
Au-delà de ce titre prestigieux, la saison 2024-2025 est un joli succès pour le SOA. Le maintien en R2 est assuré, malgré une deuxième partie de saison plus compliquée. « On a bien démarré, mal fini, mais on a atteint l’objectif principal. L’écart avec la R1 est réel, tant en termes de niveau que de moyens. On est très bien là où on est. Et puis, on n’a pas été épargné par les blessures », analyse Lamazère, lucide.
Mention spéciale à l’équipe réserve, qui a frôlé la montée en D1, et à l’ambiance générale du club. « Le groupe a montré un super état d’esprit. Mickaël Métais, notre coach, y est pour beaucoup. Il a une vraie vision, j’aimerais qu’il prenne la direction sportive », dit encore le président.
Le président ne cache pas ses ambitions pour l’avenir, en particulier pour la formation : « Je souhaite qu’on mise davantage sur nos jeunes. Il faut leur offrir les meilleures conditions pour qu’ils deviennent la base de nos équipes seniors. »
Avec 340 licenciés et un fort ancrage local, Aimargues peut rêver plus haut… à condition aussi de renforcer ses rangs hors du terrain. « On manque de bénévoles. J’espère que cette belle saison donnera envie à certains de s’engager avec nous », dit le président qui espère que le message sera entendu.
La coupe est à la maison, le maintien est en poche, et l’avenir s’écrit en vert et blanc. Aimargues ne compte pas s’arrêter là.