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En cette saison 2023/2024, la FFF inaugure une nouvelle compétition eSport pour ses licenciés.

Suite au succès de l’eCup 2023, primée par la FIFA, la FFF a souhaité donner une nouvelle dimension à son challenge eFoot ouvert aux licenciés. Disputée sur le jeu EA Sports FC 24 et sur Playstation 5, la nouvelle eCoupe de France sera donc la première compétition eFoot en France à mêler joueurs amateurs et professionnels.

La première phase est la phase départementale et le District Gard-Lozère vous propose d’y participer pour pouvoir avoir la chance de vous qualifier pour le tournoi régional puis pour la grande finale nationale. 

Grande nouveauté de cette finale, les qualifiés seront rejoints par 16 joueurs professionnels évoluant en eLigue 1 Uber Eats. Dans le prestigieux écrin du Centre National du Football, amateurs comme professionnels se disputeront la première édition de l’eCoupe de France, appelée à devenir une compétition de référence de l’eFoot français.

La promesse de la Coupe de France est donc respectée avec ce tournoi ouvert à l’ensemble des joueurs français. A compter du mardi 12 décembre, tous les licenciés FFF âgés de 16 ans peuvent se rendre sur le site ecoupedefrance.fff.fr pour s’inscrire à l’une des phases départementales proposées. Les premières rencontres auront lieu le week-end du 7 et 8 janvier 2024, en parallèle des 32es de finale de Coupe de France.

Lien vers le site d’inscription à l’eCoupe de France

Réglement : Cliquez ici 

La campagne nationale des journées de l’arbitrage La Poste a lieu cette année du 10 au 31 octobre. Des ambassadeurs de plusieurs sports collectifs ont prêté leur nom. Parmi eux, l’ancienne handballeuse nîmoise Camille Ayglon-Saurina. Sur les affiches officielles de cette édition 2023, on peut aussi reconnaître Fabio Foures Le jeune homme est un des jeunes arbitres de la fédération que compte le District Gard-Lozère.

Dans les locaux de la rue Séguier, l’arbitrage, justement, est entre de bonnes mains avec Nicolas Rainville comme conseiller technique et Claude Bouillet à la commission des arbitres.
Le premier nommé, par ailleurs adjoint aux sports à la Ville de Nîmes, officie encore sur les terrains de Ligue 2. Le second a été un ‘’sifflet’’ reconnu dans ce que l’on appelait encore la D1 dans les années 80 et 90.

Les amateurs de foot se souviennent très certainement de sa der, en 1992 au stade Vélodrome de Marseille pour un OM – Cannes. Pour la petite histoire, l’OM avait ce jour-là dit adieu à Jean-Pierre Papin et Claude Bouillet avait échangé son maillot et son sifflet contre la tunique de Basile Boli.

La passion chevillée au corps, Claude Bouillet, bénévolement, gère une centaine d’arbitres seniors sur les terrains du Gard-Lozère.
Les chiffres étaient bien supérieurs dans le passé, peut-être parce que les hommes en noir étaient bien plus considérés et respectés. « Le Covid nous a un peu fait de mal. Mais depuis, on a stabilisé les effectifs. On fournit des arbitres de la D1 à la D3. Et les clubs qui ont des réserves en D4 ont un arbitre pour le match de leur équipe réserve qui, quand leurs deux équipes jouent à domicile le même jour, fait ensuite la touche pour le match de l’équipe fanion », dit Claude Bouillet. En ce début de saison, il regrette l’arrêt de deux arbitres de D1 qui ont jeté l’éponge, meurtris des agressions dont ils ont été victimes la saison dernière. « Je précise bien, dit Claude Bouillet, que ces agressions sont exclusivement le fait de personnes extérieures au terrain. »

Avec Nicolas Rainville, Claude Bouillet travaille en étroite collaboration pour mettre les arbitres dans les meilleures conditions. « En début de saison, détaille-t-il, Nicolas prépare les arbitres en leur présentant les nouvelles directives. Ils ne peuvent pas prétendre débuter la saison tant qu’ils n’ont pas suivi cette formation. On fait aussi des stages physiques au stade Marcel-Rouvière et des stages techniques. Ce sont des formations permanentes auxquelles on est très attachés. »

Arbitrer est une véritable vocation, une passion. Les hommes en soir sont des acteurs majeurs du bon déroulement de la pratique du football sur tous les terrains de France. Au plus haut niveau national, le district Gard-Lozère n’est pas peu fier de compter trois ambassadeurs, Nicolas Rainville, donc, mais aussi Gaël Angoula et  Abdelatif Kherradji.  

     Mr Claude Bouillet

Mr Adé Adjou

Deux victoires (0-3 et 1-0) et un nul (1-1) en championnat de National 3, avant de recevoir la réserve de Marseille, samedi 23 septembre, pour le compte de la quatrième journée ; une victoire (0-4) pour le compte du troisième tour de la coupe de France : sur un plan purement comptable, le bilan de Beaucaire en ce début de saison est plus que satisfaisant.

Xavier Mouret ne fait pas la fine bouche.  Bien sûr qu’il apprécie. « Mais on n’est pas encore prêt », reconnaît le président gardois. Cagnes, Montferrier et le club marseillais d’Evga Ardziv ne font pas partie des cadors de la poule A de N3 et Badaroux, l’adversaire en coupe, n’était qu’un pensionnaire de D3. Mais finalement, ce calendrier fait les affaires de l’équipe de Sofyan Carletta qui peut en profiter pour monter en puissance.

Il faut dire que l’intersaison a été animée à Beaucaire. « Entre les joueurs dont les performances suscitent les convoitises de clubs plus huppés et ceux que l’on n’avait pas prévu de conserver, on a quand même perdu une douzaine de joueurs. Il a donc fallu les remplacer. Il y avait beaucoup de monde sur le marché. Ne pas se tromper prend du temps et forcément, tout le monde n’est pas arrivé en même temps et n’est pas au même niveau physiquement quand débute le championnat », dit encore le président Mouret qui, en plus, a dû aussi gérer la fusion avec l’EFCB, l’autre club de la ville.

Sur le marché des transferts, Beaucaire a su être patient et a effectué un mercato plutôt pertinent avec, notamment, les arrivés de Malik Hsissane, Anthony Koura et Pape Sané. Les deux premiers ont notamment porté en pro le maillot de Nîmes Olympique. Pro, le troisième l’a aussi été à Caen. Xavier Mouret estime : « On est plutôt content du travail que l’on a effectué et les premiers résultats sont rassurants et valident nos choix même si, je le répète, on n’est pas encore prêt. »

La saison dernière, Beaucaire avait pris la troisième place de sa poule, « à quatre points du premier », précise Xavier Mouret qui espère faire aussi bien. Des adversaires rencontrés lors de l’exercice 2022-2023, les Beaucairois ne vont retrouver qu’Agde et découvrent tous les autres. « On sait, dit encore le président gardois, que les Agathois ont aussi bien travaillé. Des équipes comme Istres, Rousset et la réserve de Montpellier arrivent également avec des arguments. »

Beaucaire n’en manque pas non plus. Xavier Mouret rappelle que l’accession à court terme en N2 est un objectif. Mais il rappelle aussi qu’en cette première année de fusion, « le club doit être cohérent dans tous les domaines ».

Il n’empêche qu’avec une telle entame, l’équipe fanion, qui reste la locomotive dans n’importe quel club, a mis Beaucaire sur de bons rails. Xavier Mouret conclut d’ailleurs : « On a quand même bâti une équipe pour jouer le haut du tableau. On ne s’interdit rien. »