COUPE GARD-LOZERE

Les quarts de finale à la loupe

C’est au siège du district qu’a eu lieu récemment le tirage au sort des quarts de finale de la coupe Gard-Lozère. Regardons dans le détail les rencontres qui sont programmées le dimanche 10 mars.

MOUSSAC (D2) – REDESSAN (D2) : ce sera la troisième confrontation de la saison entre les deux équipes qui participent toutes les deux au championnat de D2 dans la poule A, une compétition que domine largement Moussac. A l’aller, Moussac l’avait d’ailleurs nettement emporté 4-1. Le match retour est prévu dimanche 25 février, deux semaines donc avant ce quart. Dans cette épreuve, les deux équipes restent l’une et l’autre sur une belle performance, face à Générac, club de D1 pour Moussac, face à Marguerittes, club de R3 pour Redessan.

Moussac a sorti Anduze (0-0, 4 tab à 2), Cabassut (3-1) et Générac (2-2, 1 tab à 3). Redessan a successivement éliminé Bouillargues (0-1), Langlade (2-1) et Marguerittes (0-0, 4 tab à 1).

LA GRAND COMBE (D1) – NîMES-PISSEVIN- VALDEGOUR (D1) : deuxième match de ces quarts entre deux équipes d’un même niveau et troisième confrontation également. L’une a déjà eu lieu. Sur leur terrain, lors du match aller de championnat, les Cévenols l’ont nettement emporté (7-1). Les deux équipes vont jouer l’une contre l’autre deux fois en une semaine puisque le match de coupe fera suite au match retour du championnat. La dynamique est favorable à La Grand Combe qui joue les premiers rôles alors que les Nîmois sont derniers. Mais la coupe recèle parfois un parfum particulier…

La Grand Combe a sorti Poulx (3-2), Alès (1-0) et Remoulins (1-7). Nîmes- Pissevin-Valdegour a sorti Caissargues (1-3), Manduel (3-5) et Rodilhan (2-2, 2 tab à 4).

FOURQUES (D2) – NîMES-CHEMIN-BAS (R2) :

depuis son entrée en lice, Fourques a déjà bousculé deux fois la hiérarchie contre des équipes de D1, Val de Cèze et Sumène. La difficulté va monter de plusieurs crans pour les Fourquésiens face à des Nîmois qui, pour leur part, restent sur trois qualifications acquises à l’extérieur, dont deux face à des équipes de ligue (Bagnols-Pont et Vauvert), signe d’une certaine solidité.

Fourques a successivement éliminé Rochefort (2-3), Val de Cèze (4-4, 4 tab à 5), Sumène (1-2) et

Saint-Privat-des-Vieux (3-2). Nîmes Chemin bas a sorti Canabier (0-4), Bagnols-Pont (1-2) et Vauvert (0-2).

FC VATAN (D3) – AIGUES-MORTES (R1) : cinq divisions d’écart ! Le dernier quart de finale constituera le choc des extrêmes entre la plus petite équipe encore en lice et le plus gros, qui plus est tenant du trophée. Yann Baptiste, l’entraîneur alésien, aurait aimé affronter encore une équipe de district. Manqué. Il n’en demeure pas moins que son équipe ne boudera pas son plaisir de se mesurer aux Aigues-Mortais. Un beau défi et un match à aborder sans la moindre pression.

Le FC Vatan a successivement éliminé Canaules (0-3), Tavel (3-2), Garons (2-2, 2 tab à 3) et Calvisson (4-1). Aigues-Mortes a sorti Monoblet (0-3), Vergèze (0-2) et Bessèges (1-3).

COUPE ANDRE-GRANIER
Des quarts équilibrés

Dans la foulée du tirage au sort des quarts de finale de la coupe Gard-Lozère a eu lieu celui des quarts de la coupe André-Granier. Trois des quatre matches auront des allures de championnat. La D3 aura son choc avec le

match entre Saint-Julien-de-Peyrolas et All five académie. Deux clubs de D2 sont également assurés d’être dans le dernier carré puisque le FC Canabier sera opposé à l’AS Saint-Christol alors que Saint-Martin-de- Valgalgues recevra Vézenobres-Cruviers-Lascours. La dernière rencontre sera un derby dans le Gard rhodanien entre Gaujac (D3) et Val de Cèze (D1. Deux divisions séparent les deux équipes. De quoi sans doute donner des idées à Gaujac. Les rencontres sont également programmées

Rappel clubs : adresse mail

Mesdames Messieurs,

Conformément aux textes votés en assemblée générale du 02 juillet 2022,

Article 17.1

« . Les Clubs doivent avoir une adresse électronique officielle qui devra commencer par le numéro d’affiliation à la F.F.F. (par exemple, 555555@footoccitanie.fr) Elle vaudra « courrier à en-tête du Club » pour toutes les procédures le nécessitant. Seuls les courriels émanant de cette adresse seront pris en compte par les Commissions, notamment en cas de litige et contentieux (Statuts et Règlements, Discipline…). Le District ne pourra être tenu pour responsable d’un problème de communication (adresse erronée…) si le Club n’a pas vérifié la validité de l’adresse mémorisée dans FootClubs »

1.1

« 1.1 Les correspondances diverses ne nécessitant pas de forme juridique strict (cf. alinéa précédent) pourront provenir de l’adresse électronique dite « principale » renseignée sur Footclub, à défaut de pouvoir utiliser l’adresse électronique officielle (Cf Alinéa 1).

 Quel que soit les deux types de courriers électroniques utilisés et reconnus par le District (Cf alinéas ci-dessus), seuls les courriels identifiés avec le Nom, Prénom et Qualité de l’auteur seront pris en compte par le District.

A défaut du respect des prescriptions ci-dessus énoncées, la formalité ou requête sera déclarée irrecevable. »

Il est impératif de mettre à jour vos adresses mails, via FOOTCLUB :

dès la première journée de championnat.

 

Marguerittes poursuit son ascension

Marguerittes a réalisé un des exploits des 32e de finale de la coupe de France. L’équipe de R3 a sorti la réserve de Nîmes Olympique, pensionnaire de R1 et recordman des victoires dans cette épreuve dont le dernier des douze succès remonte toutefois à 2016.

Sur leur terrain, les Marguerittois se sont imposés lors de la séance des tirs au but (0-0, 4 tab à 2). « Je ne suis pas forcément surpris. Nîmes avait aligné une équipe très jeune. Nous, on a quelques joueurs qui ont évolué notamment en National, comme Yoan Alemany, Jérôme Heekeng, Abdel Jamaï. L’expérience a payé », analyse Saïd Bouchkara, vice-président et entraîneur dont l’équipe, la saison dernière, avait été éliminée en demi-finale seulement par Aigues-Mortes. Il attend sereinement le tirage au sort, prévu ce jeudi au district, en espérant hériter d’un adversaire qui permettra au club de poursuivre sa route dans cette épreuve.

Il y a sept ans que Saïd Bouchkara entraîne l’équipe. « Lorsque je suis arrivé, raconte-t-il, on était en D3. On est aujourd’hui en R3. » La clé de cette réussite : « Le travail, la chance d’être entouré par de bons adjoints et dirigeants, un projet cohérent et des groupes de talent », répond l’entraîneur qui forme, avec la présidente Nathalie Jeanney un duo efficace. A lui le sportif, à la présidente le gros travail administratif.

Au club depuis neuf ans, longtemps secrétaire, elle est à ce poste depuis trois ans. Au début, ce devait être provisoire, mais le provisoire dure. Mais Nathalie Jeanney s’investit avec passion dans ce club qui lui est cher. Son mari, décédé en 2011, en faisait partie, ses enfants aussi.
« J’ai, dit-elle avec émotion, une très forte histoire avec le club et beaucoup de souvenirs. »
Elle est aujourd’hui la présidente d’un club de 350 licenciés. Les chiffres sont à la hausse, mais il a fallu refuser des jeunes cette année. « On a de très belles structures au mas Praden, renchérit la présidente, mais 
un seul terrain éclairé. On ne pouvait décemment pas voir des gamins s’entraîner sur des quarts de terrain. Dans le cadre d’un projet sportif qu’a la commune pour les années qui viennent, on espère que nos deux terrains bénéficieront de l’éclairage », dit la présidente qui souligne l’excellent travail que réalisent également les éducateurs.
Forcément, cette sérénité rejaillit sur l’équipe première dont c’est la deuxième saison en R3. « Jamais le club n’avait évolué à ce niveau dans son histoire. On a franchi des paliers ces dernières années puisque jamais il n’avait joué en D1 de district », dit encore Saïd Bouchkara.
Après sept journées, Marguerittes pointe à la quatrième place avec 11 points (trois victoires, deux nuls et deux défaites). C’est six de moins que le leader, Saint-Jean de Védas, mais respectivement deux et un de moins que les deuxième et troisième, Saint- Gilles AEC et Saint-Clément.
« L’objectif, rappelle l’entraîneur, c’est le maintien. Mais je sais que j’ai une équipe qui 
ne jouera pas que le maintien. » Une petite idée derrière la tête, Saïd Bouchkara ? « A terme, répond-il, on vise le R2. Cette saison, on a une très bonne défense mais on a aussi une attaque où un buteur de classe régionale nous manque. On le cherche d’ailleurs. » S’il le trouve, pas dit que Marguerittes se contente seulement du maintien…

Le bon coup de Redessan

Deux équipes ont bousculé la hiérarchie lors des sept des huit matches comptant pour les huitièmes de finale de la coupe Gard-Lozère qui se sont disputés dimanche 28 janvier. Moussac a justifié son rang de leader de D2 en allant chercher sa qualification à Générac (D1) lors de la séance des tirs au but (2-2, 1 tab à 3). Mais c’est Redessan qui a créé la plus grosse sensation.

Sur leur terrain, les joueurs de D2 ont éliminé Marguerittes qui évolue deux niveaux plus haut en R3. Il y avait 0-0 à la fin de temps réglementaire. Et c’est lors de la série des tirs au but que les Redessanais ont forcé le destin (0-0, 4 tab à 1). C’est la troisième fois en trois matches que les Marguerittois terminaient un match de coupe Gard- Lozère sur un score nul et vierge. Mais les tirs au but, cette fois, leur ont été défavorables. Ils avaient joué les coupeurs de tête dès leur entrée en lice face à la réserve de Nîmes Olympique. Cette fois, il y ont laissé la leur.
« C’est une fierté, ne cache pas Mohamed Azzimani, le président de Redessan. Une fierté parce que l’équipe a fait un grand match, une fierté aussi parce qu’il y avait beaucoup de monde, des supporters des deux équipes et que tout s’est remarquablement bien passé. »
Au moment du tirage au sort, le président de Redessan était un peu mitigé à l’idée de tirer un gros.

Il le reconnaît : « Dans la mesure où il y avait beaucoup d’équipes de district dont certaines jouent plus bas que nous, j’espérais une équipe à notre portée dans l’espoir de poursuivre notre route et de prendre un gros plus tard. Aujourd’hui, il y a un gros de moins. »
En quarts de finale, quel que soit le résultat du dernier match de ces huitièmes entre Remoulins (D4) et La Grand Combe (D1), qui aura lieu le 11 février, il ne reste plus que deux équipes de niveau régional, Aigues-Mortes pour la R1 et Nîmes Chemin bas d’Avignon pour la R2. Le reste joue en Départemental. De quoi donner des idées à toutes les équipes dont Redessan dont le plus belle aventure s’était arrêtée, il y a quelques années, en demi-finale face à la réserve de Nîmes Olympique qui évoluait alors en CFA2.
Mais chaque chose en son temps. L’équipe entraînée par Yoan Dayre et Fouad Lakhouja va devoir se replonger dans le championnat de D2 où elle occupe la sixième place à onze points déjà de l’intouchable leader Moussac qu’elle recevra le 25 février. Avant cela, elle jouera ce dimanche à Garons, le dauphin des Moussacois. Cette saison, Redessan alterne le bon et le moins bon et espère toutefois obtenir le maintien le plus haut possible. « L’année dernière, se souvient Mohamed Azzimani, président depuis trois saisons, on avait fini quatrième après avoir longtemps navigué en milieu de tableau. »

Alors que les matches retour vont bientôt commencer, il ne lui déplairait pas voir son équipe refaire la même chose. Et poursuivre, pourquoi pas, sa belle aventure en coupe.

 

Fond pour le Développement de la vie Associative

Le Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) a lancé sa campagne 2024 : retrouvez dans l’article ci-dessous toutes les infos utiles par département sur cette subvention dont les associations peuvent bénéficier.

 

https://www.ac-montpellier.fr/fdva-2-fonctionnement-global-et-nouveaux-services-mode-d-emploi-en-region-occitanie-122636?fbclid=IwAR2ar7EsavtGDe_Tf6Z9jlrcLUe9S9LAk3Vrqi8NQk9762xccLexPgoNMkw

Saint-Privat-des-Vieux joue sur les deux tableaux

Les seizièmes de finale de la coupe Gard-Lozère ont fait des dégâts chez les prétendus gros. La hiérarchie a été bousculée dans huit des seize matches. La plus grosse surprise est venue de Saint-Privat-des-Vieux. Ce n’est pas faire injure au club cévenol que de dire qu’il n’était pas favori du tout, même sur son terrain face à Pays d’Uzès.

Quatre divisions séparaient les pensionnaires de D2 de ceux de R1 qui, de par leur statut, faisaient même figure de vainqueurs potentiels du trophée. Mais au bout du compte, c’est bel et bien Saint-Privat qui poursuit l’aventure et qui attend le tirage au sort, prévu ce jeudi 18 janvier au siège du district.

Après avoir tenu les Ducaux en échec (1-1), ils se sont qualifiés lors de la série des tirs au but (5-4). « C’est une grosse performance », dit, pas peu fier, Thierry Salas, ravi du mauvais tour joué à Gaël Dussargues, l’entraîneur d’Uzès, un ancien de la maison que le club cévenol était ravi de revoir.  

Par le passé, l’équipe avait déjà sorti Aigues-Mortes. « Mais la compétition avait été arrêtée à cause du Covid », ajoute le président au club depuis une dizaine d’années après une vingtaine passées au Mages et qui partage la mission avec Eric Laupies.

Une grosse performance, certes mais qui est en fin de compte dans la continuité de la saison que réalise Saint-Privat entraîné depuis le début de la saison par Fabien Dubos. C’est un fidèle du club qui a repris du service cette saison à la tête de l’équipe fanion. « Les joueurs qui sont arrivés à l’intersaison se sont très vite intégrés. Avec ceux qui étaient déjà là, ils constituent un groupe qui est une vraie bande de copains. Certains soirs, lorsqu’il y a un match télévisé, ils restent ensemble pour le regarder. Ça ne fait pas forcément gagner des matches mais ça y contribue parfois », dit encore Thierry Salas.

Qualifié pour les huitièmes de finale de la coupe de Gard-Lozère, Saint-Privat est aussi un candidat à la montée. Dans la poule B de D2, l’équipe cévenole n’a perdu qu’un seul des dix matches déjà joués. Dans le duel qu’elle livre à Saint-Martin de Valgalgues, les deux équipes se sont neutralisées le week-end dernier avec un match nul chacune. Saint-Privat (21 pts) est deuxième à deux points de Saint-Martin (23) alors que Saint-Christol-les-Alès (20) est en embuscade à la troisième place. La montée dans l’élite du Gard-Lozère, Saint-Privat, dont on se souvient qu’il a évolué en DHR, y pense fortement. « On mentirait si on vous disait qu’on ne la joue pas », dit en toute franchise le président. 

Si l’équipe une performe, Thierry Salas n’oublie pas pour autant les autres équipes et le travail réalisé par Didier Fages, le directeur sportif qui a structuré tout le foot à onze.

Ce jeudi, le président n’a pas forcément de préférence pour le tirage au sort, si ce n’est un match à la maison. Compte tenu des nombreuses surprises des seizièmes de finale, il est conscient que rien ne sera simple quel que soit l’adversaire. 

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