Publié le 12/03/2024

Jusque-là, tout va bien. Et au rythme où le club avance, il n’y a pas de raison que ça change. Moussac se réserve même une fin de saison palpitante, en course sur plusieurs tableaux. 

Il y a d’abord le championnat. L’équipe caracole en tête de la poule A de D2. Son bilan : dix victoires pour une seule défaite, la seule de la saison toutes compétitions confondues et qui remonte au 22 octobre à Marguerittes. Elle possède la meilleure attaque avec 49 buts inscrits et la meilleure défense avec 13 buts concédés. A neuf journées de la fin en tenant compte de son match en retard à la maison face aux Marguerittois justement, elle a relégué Garons, son plus sérieux rival, à dix points. 

« Rien n’est fait. Je n’oublie pas le parcours de la saison dernière alors que l’on était promu et qu’on a fini deuxième derrière La Grand Combe. Mais si on gagne au moins quatre matches, on touchera au but », dit Adrien Devuono. Il est l’entraîneur de l’équipe une. Il est arrivé en 2018. « A cette époque-là, se souvient-il, l’équipe jouait en D4. » Faites vos comptes, elle est déjà montée deux fois et s’apprête donc à la faire une troisième fois.

En un an, Moussac a beaucoup appris. « A l’intersaison, dit encore l’entraîneur, on a listé nos manques pour recruter en conséquence dans toutes les lignes. Ça nous a permis d’apporter plus d’équilibre à l’équipe », dit encore le coach qui refuse de dire qu’il y a une méthode Devuono. Il préfère louer l’homogénéité du groupe assidu aux entraînements, sa solidarité et l’excellent état d’esprit. 

Si la montée en D1 était l’objectif clairement annoncé en début de saison, la coupe Gard-Lozère est devenue au fil des tours un challenge intéressant. Dimanche dernier, sur son terrain, Moussac a nettement dominé Redessan (5-1), s’ouvrant les portes des demi-finales. 

« Lors de notre premier match face à Anduze, j’avais notamment aligné six joueurs qui je mettais régulièrement à la disposition de la réserve pour les récompenser », se souvient Adrien Devuono. Finalement, son équipe a sorti les Cévenols de R3 lors de la séance des tirs au but. Elle encore bousculé la hiérarchie lors des deux tours qui ont suivi face à Cabassut et Générac, des pensionnaires de D1. « Au début, c’était la compétition des joueurs, conclut l’entraîneur. Maintenant, c’est un objectif. Mais entre aller en finale et la perdre ou monter en D1, je choisis sans hésitation la montée. »